L’élevage intensif est une réalité sociale à laquelle nous faisons face sans toutefois trop nous inquiéter à son sujet, puisqu’elle est considérée comme normale dans notre société. Pourtant, cette industrie de la souffrance cache une face très lugubre qui se doit d’être connue. Le terme « élevage intensif » est utilisé pour décrire les industries à grande échelle misant sur l’obtention d’un maximum de profit. Dans la plupart de ces industries, les animaux sont élevés dans des espaces exigus avec les installations les moins coûteuses et sont nourris avec les aliments les moins chers, dans l’ultime but de maximiser les profits sans prendre en compte les besoins biologiques des animaux. Les vaches se retrouvent épaules contre épaules dans des endroits très restreints appelées des parcs d’engraissement. Les cochons et poulets sont quant à eux entassés dans des endroits semblables à des entrepôts d’usines, où ils ne verront jamais le monde extérieur avant d’être envoyés à l’abattoir. Les poulets servant à la production d’œufs sont enfermés par dizaine de milliers dans des cages de batterie métalliques mesurant 1,2 mètre carré, possédant environ de 3 à 5 étages. Dans ces conditions qui limitent beaucoup les mouvements des animaux, ceux-ci finissent par se briser des os des pattes, cous et ailes à cause du grillage et de l’entassement des animaux les uns contre les autres. Les truies de reproductions sont mises dans des salles de mise bas métallique de 60 cm de large où elles sont tenues complètement immobiles. Peu importe le type d’animal, les femelles sont bien souvent considérées comme des machines de reproduction seulement, en étant la victime de cycle hormonal plus rapide qui sont imposés, de grossesses constantes et de la séparation avec leurs bébés dès la naissance de ceux-ci. Ces mères sont ensuite envoyées à l’abattoir sans pitié quand leurs capacités reproductrices déclinent. Décidément, les progrès technologiques de notre ère semblent un avancement positif pour certains, mais ce n’est certainement pas le cas pour ce qui est des pratiques des élevages intensifs. Évoluant dans le sens de la souffrance, de la détresse et de l’inconfort des pauvres animaux victimes de l’exploitation; l’élevage sélectif, les hormones de croissance ainsi que le génie génétique sont de nouvelle façon de torturer ces pauvres animaux. Bouquet final, le constat est d’environ 1900 animaux sont tués par seconde dans le monde, soit près de 60 milliards d’animaux tués chaque année. Il y a tellement plus à dire sur ces élevages de la honte, les paragraphes précédents n’illustrent qu’une infime couche du problème à titre d’introduction. Les techniques peuvent varier, les chiffres peuvent varier, mais une chose ne change pas et doit nous rester en tête : des êtres sensibles souffrent partout autour de nous en ce moment, et ce, en quantité exorbitante. J’entends toujours que si les abattoirs avaient des fenêtres, plus personne ne voudrait être carnivore. Pour ma part, je ne voudrais plus être humaine, s’il nous reste même une part d’humanité.
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