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Joignez vous à nous pour ce souper bénéfice visant à financer la campagne d'affichage de Be Fair Be Vegan. Il s'agit d'un projet de publicité dans l'espace public montréalais, qui cherche à sensibiliser la population au véganisme. Cette première édition francophone sera affichée au printemps 2019, principalement dans le métro de Montréal. Le souper bénéfice se déroulera chez Vegano, un restaurant offrant une cuisine italienne complètement végane. Le prix du billet comprend le repas principal composé d'une assiette de Penne sauce tomate, crème et parmesan, d'un Gâteau au chocolat et fudge et d'un breuvage! Il y aura également plusieurs tirages de prix de présence lors de la soirée. En combinant de magnifiques photographies en noir et blanc à des slogans suscitant la réflexion sur la vie intérieure et le vécu des animaux, les affiches de BeFairBeVegan visent à présenter au public le visage et les émotions des animaux que nous utilisons pour la nourriture, les vêtements, la recherche et le divertissement. Elles invitent aussi les passants à prendre en considération la situation des victimes de l’industrie animale et à les voir pour qui elles sont vraiment, c’est-à-dire non pas des ressources jetables à utiliser comme de la marchandise, mais des êtres sensibles qui tiennent à leur vie. Achetez votre billet ici: bit.ly/BFBVVegano --------------------------- [EN] You are all invited to join us for this special benefit dinner to set up a high-profile advertising project to raise awareness about veganism. This very first French edition of the campaign Be Fair Be Vegan will be displayed mainly in the Montreal metro stations in Spring 2019. The benefit dinner will be held at Vegano, a completely vegan italian restaurant. The ticket includes the main course, a plate of Tomato sauce, cream and parmesan penne, a decadent Fudge-chocolate cake and a beverage. There will also be several prize draws during the evening. Combining stark, beautiful, black and white photographs with thought-provoking observations of animals' inner lives and experiences, BeFairBeVegan’s displays are intended to introduce viewers to the faces and feelings of the animals we use for food, clothing, research and entertainment, while inviting passers-by to consider the circumstances of the victims of the animal industry and see them for who they really are: not disposable resources to be used as commodities, but sentient beings who value their lives. Buy your ticket here: bit.ly/BFBVVegano
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C’est bien ce que souhaite Option Végane Canada! S’inspirant d’une loi adoptée en 2017 au Portugal, le mouvement vise à rendre accessible des repas véganes dans tous les établissements publics canadiens. Au moyen d’une pétition, il vise plus précisément à modifier les lois canadiennes afin d’obtenir une option végane obligatoire dans l’ensemble de la restauration publique relevant de la compétence fédérale, provinciale et municipale. Cela comprend, sans s’y limiter, tous les hôpitaux, les universités, les centres de personnes âgées, les écoles etc. Pourquoi s’agit-il d’une démarche nécessaire ? Les choix alimentaires des individus ne dépendent pas que de préférences gustatives. En effet, ils relèvent parfois de croyances éthiques profondes qui se cristallisent par un refus de causer de la souffrance non nécessaire à d’autres êtres sentients (Def: être doué de sensations, Larousse). Ces choix alimentaires constituent une part importante de l’intégrité personnelle des personnes véganes. Par conséquent, pour des raisons éthiques, environnementales et de santé, un nombre croissant de Canadiens choisissent d’éliminer complètement les produits d’origine animale de leurs assiettes. Qu’un séjour dans un établissement public soit une obligation légale ou une situation hors de leur contrôle, les diètes des canadiens devraient être respectés, particulièrement lorsqu’elles relèvent de choix basés sur une prérogative environnementale et un argumentaire éthique de réduction de la souffrance. Lorsqu’une option végane n’est pas offerte dans une cafétéria publique canadienne à une personne végane qui en fait la demande, son intégrité personnelle et ses droits humains sont bafoués. Le fait qu’une personne végane soit forcée de manger des produits d’origine animale peut être au mieux, psychologiquement traumatisant, au pire, nuisible pour sa santé. Comment signer la pétition? La pétition formelle qui sera remise au gouvernement fédéral est en format papier. Celle-ci est parrainée par la députée néo-démocrate Marjolaine Boutin-Sweet. On la retrouve dans la plupart des restaurants et cafés végétariens et végétaliens au Canada (voir la liste plus bas) et lors d’événements organisés par des associations véganes (AVM, Regard animal et Ma Voix pour Eux). Pour plus d’informations, pour participer activement, ou pour savoir quel endroit le plus près de chez vous possède la pétition :
Voici une liste des cafés et restaurants de Montréal ou la pétition est présentement disponible : Réveil Fine pellicule de lumière Par la paroi de la maison de bois Qui me sert de prison M'éblouit et réchauffe mon cœur meurtri Particules de monoxyde de carbone Lacrymogènes invasives Agressent mes poumons Irritent mes yeux Inévitables rappels De ce monde qui m'est étranger J'ai soif J'ai faim L'écume se formant autour de ma bouche La douleur et la détresse Échappent aux passants ébahis Le souffle me manque Ma peau peu à peu se colle à mes os Aidez-moi! Suis-je invisible? Je pourrais m'échapper M'évader Mais où? Je ne suis d'aucune contrée Fils du Capitalisme tordu et de l'Industrie Attendant cette liberté Qui m'a été volée Le sourire des enfants Et des touristes hédonistes Sont littéralement Aux yeux de mon geôlier Ma seule raison d'exister JG
![]() Lorsqu’on est introverti, on doit fréquemment monitorer son énergie et se réserver du temps seul pour « recharger ». Toutefois, être un individu solitaire et calme n’est pas contradictoire avec le désir de « changer le monde ». On retrouve autant d’activismes que d’activistes et certains types d’activisme sont évidemment mieux adaptés aux introverti(e)s, particulièrement aux introverti(e)s hypersensibles. Voici donc trois petits points, en rafale et sans ordre précis, qui pourraient bien vous êtes utiles. Ces points émanent d’une discussion ayant eu lieu entre Introverti(e)s, dans le cadre d’un Meetup sur l’activisme introverti. Ce qui suit est une synthèse ainsi qu’un ajout d’opinions personnelles sur la question de l’activisme pour introvertis. 1) L’aspect social de l’activisme Bien souvent, les mouvements sociaux pratiquant l’activisme impliquent une grande part sociale: soirées entre militant(e)s, réunions, fêtes, potlucks (le tout avec son lot de câlins et de small-talk). Évidemment, l’aspect social est très important pour un mouvement, puisque ces activités servent à construire un esprit de camaraderie ou une cohésion au sein du mouvement. Elles servent aussi à créer des amitiés, et ça, c’est primordial, surtout chez les activistes qui se sentent bien souvent isolé des gens autour d’eux, telle la famille, qui ne partagent pas leurs convictions. Les activités de réseautage ne devraient jamais être négligées, puisque la force des mouvements sociaux en dépend, en partie. Toutefois, certaines stratégies peuvent être utilisées, tel que budgéter son énergie en prenant du temps seul(e) la veille ou le lendemain pour récupérer. Lorsqu’on sent l’épuisement social nous gagner, on peut aller prendre une marche, chercher un coin calme, discuter avec une autre personne qui semble dans la même situation ou encore aller s’asseoir dehors. Ces petits gestes simples permettront de recharger et de retourner à l’activité à son meilleur! Concernant les câlins et les salutations, il est possible de faire savoir aux gens que vous n’aimez pas les câlins ou les poignées de main. Si le simple fait de recevoir un câlin entraîne de la nervosité chez vous et que vous les « subissez », ne vous faites pas violence sous prétexte que « c’est un signe de politesse ». Il y a des manières de dire que vous n’aimez pas les câlins et que vous aimeriez qu’ils ou elles respectent votre désir de ne pas en faire. Vous pourriez, par exemple, dire: « Je n’aime pas beaucoup qu’on me touche, mais je suis très content(e) de vous rencontrer! », ou vous pouvez tous simplement faire un bonjour de la main, ou sourire ou un hochement de la tête en premier. Les gens sont habituellement réceptifs et comprennent que vous préférez ce genre de contact plus distant. Finalement, lorsque vous vous sentez épuisé(e) ou avant, quittez, félicitez-vous et récompensez-vous d’être allé dans une activité sociale. Qui sait, peut-être même en prendrez-vous plaisir! 2) Les manifestations et vigiles Dans l’activisme, vous serez fort probablement porté(e) à participer à des manifestations, marches ou vigiles. Les vigiles sont habituellement beaucoup plus calmes que les manifestations et vous serez en mesure de faire connaître vos revendications sans nécessiter de crier et/ou d’argumenter. Si vous organisez, vous pouvez organiser des vigiles silencieuses. Lors d’une vigile silencieuse, les personnes viendront, tiendront des affiches et repartiront à la fin. Pour les passants, ça peut être bien, puisqu’ils risquent de se sentir plus attirés et viendront assurément lire vos messages. Une personne à l’aise avec les interactions peut distribuer des tracts/dépliants donnant plus de contenu sur la cause défendue. Lors de vigiles non-silencieuses, il arrive que des gens scandent des slogans et/ou discutent avec des passants. Sachez que vous n’avez pas à crier ou à parler. Il m’est arrivé fréquemment de participer à des vigiles et de ne rien dire. Votre présence est la chose la plus importante, que vous parliez ou non. Si un passant vient vous questionner ou argumenter et que vous êtes à l’aise de débattre, allez-y. La discussion un à un peut être une bonne manière de raffiner ses propres arguments. Sinon, si vous n’êtes pas confortables, vous pouvez rediriger la personne vers un camarade plus à l’aise dans le dialogue direct. Dans les manifestations, c’est un peu plus difficile, particulièrement pour les hypersensibles. Lorsque vous êtes entourés de gens qui crient, de percussions, de mégaphones et d’action, vous pouvez très rapidement arriver en état d’irritation (overarousal). Si vous désirez (ou devez, par votre travail ou engagement communautaire) participer à une manifestation, vous pouvez couper certaines stimulations. Par exemple, écouter de la musique dans un/des écouteur(s) (ou simplement mettre des bouchons d’oreille), vous permet de transférer votre focus des bruits chaotiques et énervants vers la musique qui joue dans votre téléphone et que vous connaissez. Vous pouvez aussi marcher avec un-e ami-e et vous concentrer sur la discussion avec votre ami-e. Vous pouvez aussi lui faire savoir qu’en tant qu’introverti-e et/ou hypersensible, c’est un effort titanesque que vous faites à participer à la manifestation et qu’il se peut que vous partiez si vous avez atteint votre limite. Sentez-vous libre de partir à tout moment, car bien que votre présence soit importante, les manifestations qui s’étendent sur des heures peuvent faire en sorte qu’on perd l’intérêt à aller aux prochaines. Si vous quittez lorsque vous en avez assez, félicitez-vous et récompensez-vous d’y être allé, par exemple en achetant de la crème glacé ou des bonbons véganes ou en allant voir un film au cinéma. 3) Passer son message Dans un monde où tout doit aller vite, être sensationnel, faire un « wow » et accumuler des Likes, il est difficile de présenter des revendications et des arguments de façon intellectuelle et en profondeur. On peut toujours le faire, mais en sachant que notre lectorat sera limité à des gens qui apprécient le contenu plus long à lire. Certains compromis s’offrent à nous. Les memes, images parfois drôles, parfois sérieuses circulant sur internet sont particulièrement efficaces par le fait qu’il n’y a quasiment aucun texte. Ce sont des images, montages, dessins illustrant parfois des problèmes précis, mais sous forme de « bouchées numériques ». Réfléchissez à des manières de passer votre message mais dans un contenant qui facilite sa lecture ou sa compréhension par la majorité de la population dont l’attention est limitée à quelques secondes, voire minutes (durant une pause, avant le repas, etc.). Cibler les gens qui consultent et partagent des memes, qui ne lisent pas un article de blogue dépassant 300 mots ou qui préfèrent les vidéos à la lecture peut s’avérer stratégiquement gagnant sur le long terme. En tant qu’introvertis, nous sommes plus habiles avec le média écrit qu’avec la parole, dans la majorité des cas, puisque nous avons le temps de formuler nos idées et de les présenter de façon conséquente. Si vous avez le choix, priorisez l’expression écrite, brève et concise, et ajoutez 2-3 images, GIFs ou memes et ça aidera à passer le message. Toutefois, si vous devez parler de votre message ou encore si un-e collègue de travail vous questionne sur celui-ci, vous avez plusieurs choix. Vous pouvez vous préparer, à l’avance, devant le miroir, à livrer un message préformaté. Demandez-vous à l’avance: « Qu’est-ce que je revendique? », « Pourquoi c’est une cause importante? » et répondez, seul(e) à la question, autant de fois que vous le pouvez. Ce faisant, lorsque quelqu’un vous posera des questions, l’aspect improvisé sera vraiment moins important et vous aurez déjà un gabarit de réponse en tête. Sachez aussi que vous ne devez pas nécessairement faire une performance oratoire à tout casser. Vous ou quelqu’un d’autre avez probablement déjà livré vos propos sur un blogue ou dans un dépliant de façon efficace, concise et claire. Pourquoi ne pas trainer des dépliants dans votre sac, ou encore diriger la personne vers de la documentation ou un site web? Si quelqu’un vous demande ce que vous faites dans tel groupe, vous pouvez lui expliquez brièvement, et ajouter: « Je vais vous envoyer un lien vers un petit texte qui explique exactement ce que nous faisons! ». Ce faisant, en plus d’offrir un message plus clair (peut-être l’autre personne est plus visuelle qu’auditive!), vous allez faire en sorte que la personne comprenne mieux vos arguments. En plus, elle naviguera possiblement sur votre site/blogue et tombera sur d’autres informations tout aussi importantes. En espérant que ce texte puisse vous donner quelques éléments de réponse! Évidemment, la question de l’activisme est une question très complexe. Vous avez d’autres trucs ou le texte vous a tout simplement fait réagir? Laissez un commentaire! Le sujet de l'introversion vous intéresse, l'article est une collaboration du blogue Tribulations Introverties. Jonathan G. Dans le cadre de la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme (JMFS), nous vous invitons à participer à une soirée de discussion qui aura lieu le jeudi 23 août à l'UQAM. L'évènement est complètement gratuit. Il s’agit d’un panel de discussion concernant le thème du spécisme et de l’intersection des oppressions. Spécisme, racisme, capacitisme et sexisme: en quoi ces oppressions sont-elles liées? Quelles sont les stratégies pour les démanteler? Comment, en tant qu'activiste, on peut être conscient-e des diverses oppressions et de leurs interrelations. Quatre panélistes viendront nous présenter un ou plusieurs facteurs d'oppressions. Chaque panéliste fera une courte présentation, puis la soirée se continuera sous forme de questions/réponses.
Voici les panélistes et le sujet qu'ils et elles présenteront: - Frédéric Côté-Boudreau: Antispécisme et capacitisme - Dalila Awada: Antispécisme et racisme - Christiane Bailey: Antispécisme et écoféminisme - Élise Desaulniers: Antispécisme et féminisme Quand? 23 août 2018 Où? UQAM (local à déterminé) Évènement facebook C'est gratuit! Deux autres activités auront lieu dans le cadre de la Journée Mondiale pour la Fin du Spécisme! Regard Animal vous invite cordialement à la première montréalaise du film documentaire Dominion qui aura lieu le 26 juin 2018 (endroit à déterminer). Dominion est un documentaire australien sorti en 2018, qui montre les diverses formes d'exploitation animale à partir d'images tournées en Australie. En explorant six facettes de notre interaction avec les animaux (domestiques, sauvages, utilisés pour la recherche scientifique, le divertissement, les vêtements et l'alimentation), le film questionne la moralité et la validité de notre domination sur le règne animal. Les images proviennent du Aussie Farms Repository (Australie). Il s'agit de matériel de très haute qualité et résolution, ainsi que des images captées par drone. Il est étiqueté comme le "Nouveau Terriens". Langue: Anglais, sans sous-titre. Événement gratuit avec contributions volontaires sur place! Il n'y a pas de billets car la salle sera assez grande. Le lieu reste à déterminer. La projection aura lieu le 26 juin 2018. Regard Animal invites you to the PREMIERE of Dominion in Montreal, which will take place on June 26, 2018 (location to be determined). Dominion is an documentary depicting the numerous ways animals are used and abused in Australia. By exploring six primary facets of our interaction with animals - Companion Animals, Wildlife, Scientific Research, Entertainment, Clothing and Food - the film will question the morality and validity of our dominion over the animal kingdom. Drawing heavily from the Aussie Farms Repository so as to contain the most recent, highest-quality footage from across the country, Dominion will also make use of emerging technologies, such as aerial drones, to capture new perspectives and examine the wider context of animal exploitation upon our landscape and within our society. The movie is often labeled as "The New Earthlings". The screening is in english, without subtitles. For the trailer: https://vimeo.com/230171301 The event is free and everyone is welcomed. No tickets required. Depuis son invention, le plastique fait désormais partie intégrante de notre quotidien. Pratique, durable, léger et abordable, il est une des matières les plus utilisées dans le monde : emballage et contenant, jouet, automobile, paille, etc. C'est plus de 300 millions de tonnes de plastique qui sont produites chaque année, dont plus de la moitié est à usage unique. (1) Près de 10% de ce plastique termine sa vie dans les océans, où il flotte porté par les courants, et s'accumule en grande partie dans les fonds marins, ayant des conséquences très néfastes pour la faune aquatique. (2) Ces objets et débris de polymères synthétiques ont des tailles variables pouvant aller de plusieurs centaines de mètres, tel un filet de pêche, à la dimension d'une microbille, que l’on retrouve dans les produits cosmétiques. Des politiques inadéquates par rapport à la gestion des matières résiduelles dans plusieurs villes ou pays font en sorte que beaucoup de déchets urbains/terrestres trouvent leur chemin vers les cours d'eau. On peut mentionner entre autres tous les déchets laissés sur les zones côtières et les plages, les débris et déchets issus des transports maritimes et de l’industrie de la pêche (filet, fil de pêche), et toutes les matières plastiques rejetées directement, ou via le système d'aqueduc, dans les rivières, incluant les microbilles des cosmétiques (souvenons-nous de la saga du flushgate à Montréal en 2015). Encore en 2017, le Québec comptait toujours une centaine de petites municipalités qui déversent encore directement et sans traitement leurs égouts dans le fleuve Saint-Laurent et ses bassins versants. Issue de toutes ces sources, la présence du plastique dans les océans représente désormais jusqu'à 80% de tous les déchets que l'on y retrouve. (3) La durabilité et la résistance du plastique, qui en faisaient au départ un produit si intéressant pour nos usages, sont désormais des caractéristiques très problématiques lorsque le produit se retrouve dans la nature, en particulier en contact avec la faune. En effet, en plus de contenir des produits chimiques toxiques et de ne pas être biodégradable, le plastique prend selon sa forme entre 400 et 600 ans à se dégrader dans l'eau - la palme revient aux fils et aux filets de pêche, dont le temps de dégradation est de plus de 600 ans. La présence de ces plastiques cause énormément de tort à la faune marine : annuellement, elle est à l’origine de la mort d’un million d’oiseaux, de 100 000 mammifères marins et d’un nombre incalculable de tortues et de poissons. (2) La première conséquence est que les animaux s’empêtrent ou se blessent, parfois fatalement, dans les sacs en plastique, les emballages et les filets de pêches. Plusieurs restent coincés, ne peuvent plus se nourrir et agonisent pendant plusieurs jours, ou se noient. La seconde répercussion est que le plastique s’intègre dans la chaîne alimentaire, puisque les animaux le confondent avec leur nourriture, tels que les poissons, les calmars, les méduses et le krill. Ils ingèrent et s’étouffent en avalant des quantités de débris – sacs de plastiques, briquets, bouteilles, bouchons et autres - ce qui endommage et bloque leur système digestif de façon potentiellement fatale. Les microfragments présents dans la mer causent aussi de graves problèmes. Ceux-ci sont issues de l’action du soleil qui va progressivement photo-dégrader les plus grands débris : le plastique va simplement, sans jamais disparaître, se fractionner en plus petites particules, qui ressemblent énormément à du plancton ou à des œufs de poissons pour les espèces qui s’en nourrissent. ![]() Chez les oiseaux marins, près de 44% des espèces sont reconnus pour ingérer du plastique. (3) On peut citer l’exemple de l'albatros, un oiseau marin dont plusieurs espèces sont désormais considérées en danger critique. Dans le cas de l’Albatros Laysan, une étude menée sur l’île de Midway a estimé que la moitié des 500 000 nouveaux-nés meurent chaque année après avoir été nourris de plastique flottant dans l’océan que les parents ont confondu pour de la nourriture. Un jeune albatros de seulement quatre mois à même été retrouvé avec 306 pièces de plastiques dans son estomac, dont la plus longue était de 6 pouces. (4) Cette situation a d’ailleurs fait l’objet d’une série de photographies et du documentaire Albatross par l’artiste Chris Jordan : Une autre problématique à prendre en compte est que le plastique ingéré par ces animaux est composé de plusieurs produits chimiques. De plus, de par sa structure, le plastique sous toutes ses formes agit dans l'eau comme un aimant qui attire et retient les composés chimiques comme des polluants organiques (DDT, PCBs), des pesticides et des herbicides. Ces substances s’accumulent ensuite dans les tissus des individus qui les ingèrent, sous toute la chaîne alimentaire, jusqu’à l’humain. Il est estimé qu'environ 300 espèces d'animaux seraient touchées. (2) Plusieurs pistes de solution s’offrent à ceux et celles qui voudraient diminuer leur impact sur les écosystèmes marins par rapport au plastique. D’abord, il est possible de participer à des corvées de nettoyage de berges et de plages afin que les déchets ne se rendent pas dans les cours d’eau et jusqu'à l’océan. Il est fort probable qu’un organisme de votre arrondissement ou de votre région organise de telles journées au printemps et en automne. L'information devrait être facilement accessible sur le net. Ensuite, comme une grande source de déchets dans les océans est issus des matériaux et équipements utilisés dans l'industrie de la pêche (filets et fils de pêche), cesser de consommer les poissons et autres animaux aquatiques permet de diminuer son impact sur ces espèces (surtout compte tenu des conséquences environnementales bien documentées de l'industrie de la pêche : prises accessoires, déclin de population, destruction des habitats et des écosystèmes, introduction d'espèces envahissantes, etc. ). Il est également primordial de diminuer à la source sa consommation de plastique sous toutes ses formes. Évidemment, la clé est d’y aller graduellement pour que les nouvelles habitudes restent bien ancrées. Le plus simple reste évidemment de refuser tout plastique à usage unique : paille, emballage, verres, vaisselles et coutelleries jetables des restaurants, etc.! Acheter en vrac avec ses propres contenants réutilisables, emporter avec vous votre bouteille d’eau, votre thermos réutilisable, vos ustensiles et un plat pour les restes lorsque vous allez au restaurant, cuisiner plus souvent et éviter les produits transformés qui sont trop souvent suremballées, sont quelques-uns des milles-et-un trucs qui peuvent être mis en action. Vous pouvez vous renseigner sur le mouvement Zéro déchet pour davantage d’astuces! Par Joanie Sources et quelques lectures complémentaires
*** English description below Regard animal et Ma Voix pour Eux vous invitent à cette deuxième édition du Potluck végane! Pour l'occasion, nous vous proposons un soirée spéciale cabane à sucre! C'est le temps de sortir votre sirop d'érable et de concocter des plats juste trop sucrés. Toutes et tous sont invité-es, que vous soyez véganes ou non. Si vous désirez participer au potluck, vous n’avez qu’à amener un plat à partager, qu'il soit ou non dans la thématique (bien entendu sans viande, poisson, œufs, produits laitiers ni miel).
Le potluck débutera dès 18h00. Évènement facebook La soirée aura lieu à la YUL Vegan Co-Op (Quartier St-Henri). 617 Saint Remi, Loft 206, Montréal ************** Regard animal and Ma Voix pour Eux invite you to the second edition of the Vegan potluck! We will have a special theme for this one: Sugar Shack! That's the occasion to get your Maple syrup and start making overly sweet meals! Everyone is invited, whether you are a vegan or not. If you want to participate in the potluck, just bring a dish to share (of course without meat, fish, eggs, dairy or honey). The potluck will start at 18:00. Facebook event The evening will be held at YUL Vegan Co-Op (Quartier St-Henri). 617 Saint Remi, Loft 206, Montreal Étant jeune, j'ai toujours rêvé d'avoir un aquarium avec de jolis poissons colorés. J'aimais bien les animaux et je voulais les contempler nager toute la journée. Maintenant que je considère réellement que mes actions sont en concordance avec le fait que j'aime les animaux, il m'apparaît bien étrange de vouloir se procurer comme animal domestique un poisson, acheté en animalerie, et ensuite l'enfermer dans un aquarium avec des petits mobiliers de plastique pour un plaisir, disons-le, purement esthétique. Il est désormais accepté scientifiquement que les poissons sont des êtres sensibles comme l’humain et les autres êtres animaux, c’est à dire qu’ils ressentent des choses subjectivement, tel que de la douleur, des émotions et des sentiments. Ils sont également des êtres intelligents et sociaux, qui possèdent leur personnalité propre, des intérêts, notamment l'intérêt de ne pas souffrir, ainsi que des impératifs biologiques (besoins essentiels). L’aquarium dans lequel on les enferme représente un environnement inadéquat pour répondre à leurs besoins fondamentaux. En effet, ils y sont très restreints - sachant qu’un seul poisson rouge aurait besoin d'un minimum de 70 L d’eau pour évoluer. C'est également un milieu pauvre en oxygène et qui ne peut fournir une diversité d’habitats et de conditions que l’on retrouverait dans les milieux de vie naturel des espèces. En animalerie, on retrouve les poissons d’eau douce et les poissons d’eau salée. Les poissons d'eau douce sont généralement élevés intensivement en captivité. Ils sont ensuite transportés d'un sac en plastique à l'autre jusqu'à l'animalerie et ensuite chez l'acheteur, ce qui leur cause énormément de stress. Plusieurs meurent durant ces transports ou peu de temps après. Les survivants sont évidemment voués à l'ennui, à la maladie et au stress de la cage vitrée.
Dans le cas des poissons d'eau salée, la presque totalité des espèces (98%) que l'on retrouve dans nos animaleries ne peuvent être élevées en captivité. Ils doivent être capturés dans la nature, principalement aux Philippines, au Sri Lanka et en Indonésie. Le fait de retirer en grande quantité des animaux de leurs habitats naturels peut avoir de graves conséquences sur la survie de l'espèce et de son habitat.
De plus, la méthode de capture des poissons la plus généralement employée cause également des problématiques pour les individus de l'espèce et l'environnement. Le plongeur scrute les coraux et asperge les poissons de cyanure de sodium, un composé chimique toxique, qui facilite leur capture en causant la suffocation des individus. Une trop grande exposition à ces produits chez un poisson lui cause de graves problèmes respiratoires, voire la mort sur le coup ou par la suite durant le transport, qui peut d’ailleurs durer des jours à des semaines. Puisque utilisé dans les coraux, le produit détruirait environ 1m2 de corail par poisson récolté, sans parler des possibles conséquences sur la santé de ces pêcheurs qui n'ont aucune protection. En somme, le fait d'acheter des poissons provenant d'une animalerie n'est pas une activité ou un hobby banal et contribue à faire fructifier une industrie génératrice de souffrance et de dommages environnementaux. Au niveau de l'individu, il est important de rappeler que le poisson, bien que n'attirant généralement que peu la compassion chez la plupart des gens, est un être animal sentient, social et intelligent qui a le désir et l'intérêt à vivre dans son milieu naturel plutôt qu’en captivité. Il ne peut dès lors plus être considéré comme un simple objet ou une marchandise et encore moins comme une simple décoration pour agrémenter nos espaces de vie. Ne pas contribuer à cette industrie de vente en animalerie, ainsi que pour toutes autres espèces qu'on y trouve d’ailleurs, est une action simple pour améliorer le sort des animaux. Par Joanie Sources et quelques lectures complémentaires
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